Patrimoine local

Eglise St Jean Baptiste

Elle date de 1732, puis agrandie en 1826 (autels latéraux de 1769, statuaire du XIXème siècle)

 

 

 

 

 

Ancien presbytère du 18ème siècle (maintenant école maternelle au rez-de-chaussée, et salles associatives à l’étage.

 

 

 

 

Croix du choléra

Le village ayant été épargné par une épidémie de choléra (peste), les villageois firent voeu d’ériger une croix (Pestenkreuz) à la sortie du village et de faire chaque année un pèlerinage. A l’origine celui-ci conduisait à St Avold, pour des raisons de circulation et de sécurité, le pèlerinage mena ensuite à la chapelle de Lachambre-Holbach.

 

 

 

 

Pierre tournante appelée “Dick Udel”
Histoire locale extraite du “Grossa Fora Colenna de 1891”

Dans les environs d’Altviller et de Vahl-Ebersing, se trouve une pierre tournante que la tradition rapporte à l’époque celtique ou du moins Gallo-Romaine. Cette pierre composée d’une roche dolomitique possédait un volume considérable. Elle est fort réduite maintenant et rien ne laisse supposer en la voyant les terribles souvenirs qui s’y rapportent.

Aujourd’hui, elle sert de limite aux communes de Vahl-Ebersing, Folschviller et Altviller.
Après la chute d’Alésia (Côte d’Or ) en 52 avant J.C. et la soumission de Vercingétorix, les druides et les prêtresse des Gaulois, nos pères, perdirent beaucoup de leur considération et ne tardèrent pas à être chassés de leurs mystérieuses retraites par leurs impitoyables vainqueurs. Ces derniers détruisirent en partie les forêts sacrées et sur leur emplacement bâtirent des temples à leurs idoles.
Privés ainsi de leur autorité souveraine que leur accordaient les peuples, les druides durent se mettre au service de nouvelles divinités ou se retirer au fond des provinces dans la solitude. Là ils cherchèrent à attirer quelques épaves de ces guerres terribles qui venaient de mettre la Gaule sous le joug de Rome.
Plusieurs fois, il est vrai, du milieu de leurs retraites, ils soulevèrent contre leurs oppresseurs les tribus restées fidèles ; mais toujours vaincus, ils se soumirent et se dispersèrent. A partir de là commence la fusion définitive des Gaulois et des Romains. C’est également à cette époque, croyons-nous qu’une colonie de Gaulois, conduite par leurs druides s’établit sur les bords de la Nied, sur le territoire d’Altviller. Une ancienne prophétie d’une prêtresse renommée disait que les Gaulois trouveraient la fin de leur esclavage sur les bords d’un cours d’eau inconnu situé à l’est. Cette prophétie faisait-elle allusion à leur destruction par les barbares ou à leur conversion au christianisme ? On ne saurait le dire. Là, au milieu d’une épaisse forêt, ils trouvèrent les ruines d’un monument druidique, appelé “Pierre tournante, Pierre branlante” qui était formé de deux pierres placées l’une sur l’autre avec tant de précision et d’équilibre que la pierre supérieure pouvait osciller sous la moindre pression , mais sans pouvoir être déplacée. Cette pierre fut probablement laissée par une ancienne tribu celtique. Les Gaulois disposèrent ces pierres pour les sacrifices et leurs cérémonies religieuses, et, non loin de ce lieu, établirent leurs cabanes faites avec des troncs d’arbres et des branches entremêlées, reliées ensemble avec ce la terre pétrie et de l’argile. La forêt reçut le nom de Drut, Drus, mot grec qui signifie chêne et qui est la racine du mot druide, druidique ou celte : Derw, dern, dru.
Si ces habitations primitives ne nous ont laissé aucune trace, il n’en est pas de même de la forêt dont une partie existe encore aujourd’hui. C’est le Bumstuden, un des bois communaux d’Altviller. Les peuplades germaniques qui s’établirent dans ce pays plus tard, désignèrent ainsi cette forêt dont le nom signifie bois sombre, épais, mystérieux, expression qui caractérise en tout point les sombres forêts druidiques. Cette colonie jouit pendant longtemps des bienfaits de la solitude et eut probablement peu à souffrir des différents passages des peuples ennemis. Les habitants vivaient du produit de la chasse et de la pêche et plus tard élevèrent quelques troupeaux dans les pâturages qui bordent la Nied. A cette époque, en dehors des voies romaines assez rares dans le pays, les routes devaient être peu nombreuses. On suivait volontiers le cours des rivières sur le bord des- quelles se groupaient les populations. Un beau jour, les druides vinrent s’installer dans les environs de Tetting, les Gallo-Romains y construisirent une villa regia (habitation vaste et solide). Ces derniers ne tardèrent pas à descendre dans la vallée et des communications nombreuses s’établirent alors rapidement entre les diverses populations.

Leurs mœurs, leur langage et leur religion même reçurent de notables transformations Les riverains de la Nied commencèrent alors à construire des habitations en pierres dont les débris ont été mis à jour ces dernières années. Vers la même époque, des guerriers chrétiens, à la suite de leur chef, vinrent occuper la côte d’Altviller. Ils avaient combattu de part et d’autre et leur prince leur avait concédé le territoire de ce pays, depuis les gorges de l’Enfer (gare de St Avold) jusqu’à la Nied. Après avoir défriché une partie de la forêt, ils construisirent une habitation vaste et solide (villa ou domus régia). Comme cette construction dominait toute la vallée de la Nied, elle reçut le nom d’Alta-Villa, villa ou demeure élevée et la côte s’appela Mons-Regius, d’où l’on a fait plus tard Kinigsberg, mot qui a la même signification. L’étymologie du mot Altwiller indique clairement l’origine gallo-romaine de ce village.
Nous en voyons encore une preuve dans le nom des plus anciennes familles dont la famille THIEL et la famille MATZ pour n’en citer que deux exemples en passant. Primitivement Til, vient du latin Tilia, tilleul. La première famille Thiel a reçu ce nom probablement parce que près de leur demeure se trouvait un tilleul, arbre alors encore peu connu dans le pays. D’où la désignation de gens du Til et plus tard plus simplement les Til, le Thiel. Mas, Maix, Matz vient du mot latin mansus, ferme (mense). On appelait autrefois de ce nom les portions du territoire que distribuait le seigneur ou chef à ses anciens compagnons d’armes. Après l’avoir aidé à guerroyer, ils devenaient ses fermiers ou ses vassaux et tenaient de leur maître une partie de la terre que celui-ci avait reçue du prince. Les détenteurs propriétaires de ces portions de terres ont été appelés du même nom de Mas, Maix, Matz et les Matz peuvent être considérés comme les premiers fermiers du pays, mais dans un sens autre que celui généralement attribué à ce mot. On dit encore aujourd’hui Metzen ou Metzelbezahlen, payer ses redevances, son fermage, mot qui certainement a la même origine.
Pendant que ces événements se passaient sur les rives de la Nied et sur les hauteurs d’Altviller, de l’autre côté des collines, dans la vallée de la Rosselle, un saint avait réuni autour de son oratoire les populations du pays. Hilariacum (St Avold) était fondé depuis plusieurs années. Les compagnons et les successeurs de St Fridolin, non contents de développer le bien-être moral et matériel de la localité, se répandaient dans la campagne, prêchant l’évangile. Ils portaient avec ardeur la bonne nouvelle aux rares colonies dispersées au lieu des épaisses forêts qui s’étendaient encore dans ce pays.
Bénédict, un des moines du couvent de Hilariacum venait souvent au pays d’Alta-Villa attiré sans doute par son grand zèle du salut des âmes. Il n’avait pas tardé à faire la connaissance du seigneur et des braves colons, ses serviteurs et ses vassaux, et une franche et cordiale amitié les unissait tous les jours davantage. Il avait plusieurs fois harangué les membres de la petite colonie de la Nied mais ceux-ci, sans se montrer absolument hostiles avaient chaque fois tourné ses paroles en dérision. « Que ton Dieu, disaient-ils, fasse tourner la pierre de cet autel comme au temps où nos divinités régnaient seules au monde et nous croirons en lui ». Chaque fois Bénédict se retirait désolé de tant d’aveuglement et d’obstination et priait Dieu d’éclairer ces païens.
Un soir qu’il rentrait fatigué d’une longue course il rencontra au milieu de la forêt le seigneur d’Alta-Villa tout préoccupé et rêveur. « Seigneur Albéric, lui dit-il, les noirs soucis rident le front du courageux guerrier et son âme plie sous le fardeau de sombres pensées ». « C’est vrai, noble moine, mais comment ne pas s’effrayer l’esprit qui anime ces païens ? J’ai fait établir sur la limite de mes domaines une croix de bois, mais les infidèles à plusieurs reprises déjà sont venus la renverser. Ma patience est lasse…

Vestiges de la Ligne Maginot

 

 

 

 

 

 

Reconstitution d’un four à chaux au lieudit “Rundegippel”

Dans les années 1850, la chaux produite par Jean MARTINELLE avec le calcaire extrait à ciel ouvert est renommée et recommandée par les entrepreneurs et architectes. De grandes quantités sont charroyées jusqu’au canal de la Sarre. Elles serviront à la construction des mines et immeubles de Carling, Stiring, Petite Rosselle,…).

 

 

 

 

Près du Pont de la Nied à droite en allant à St Avold se trouvait un moulin exploité jusqu’en 1881. Après, il fut transformé en ferme.

 

 

 

L’ancienne école fut construite en 1840. En 1860 on y ajouta l’école de filles dans le prolongement de l’école existante. De 1837 à 1860 l’école de filles fonctionnait dans une maison privée, louée à des particuliers par les sœurs enseignantes.